transgenre et LGBT

Ni hommes ni femmes = les trans

Dans la société contemporaine, les L.G.B.T. se font entendre et s’imposent souvent par leur activisme dans les manifestations diverses. Mais qui sont donc, les L.G.B.T. ?

Pour le L. Il s’agit des femmes, attirées sexuellement par les femmes ; pour le G. Il s’agit des gays, soit (en français peu académique) des homosexuels. Les B. sont les bisexuels (à la fois hétérosexuels et homosexuels) ; et enfin les T. sont les Trans, c’est-à-dire, les personnes transgenres, soit celles ou ceux, qui ne vivent pas avec leur genre de naissance, mais avec celui auquel elles s’identifient (soit un homme qui se ressent femme ou une femme qui se ressent homme).
Les trois premières catégories sont présentes dans notre société depuis des lustres, en revanche la catégorie des trans, n’a atteint une reconnaissance sociologique que depuis peu d’années.
Elle ne concerne qu’une très faible partie de la population mais, brille par son militantisme et sa diversité. Côté statistique, peu de précisions si ce n’est que dans les sociétés modernes, leur nombre s’accroît et leur population se rajeunit (des ados se revendiquent trans).
On est donc transgenre, quand, né homme, on renonce aux signes et habitudes de la masculinité et en se ressentant femme (et quand née femme, on choisit la masculinité), mais qu’est-ce que se ressentir femme quand on est un homme (ou l’inverse) ? C’est là que commencent les controverses. S’il est clair que pour celui ou celle qui a recours à une opération ou à un traitement, le caractère de trans, peut être établi, c’est plus difficile pour celle ou celui qui ne fait que ressentir son changement de sexe. C’est au tribunal de se prononcer pour un changement d’état civil sur la base « d’une réunion suffisante de faits probants’’.
Mais les trans veulent aller plus loin que ce que la loi autorise dans le cadre d’une dualité (homme ou femme) en revendiquant le caractère spécifique des trans , avec une mention supplémentaire à l’état civil.
Il y aurait en quelque sorte, pour eux un troisième sexe !
Les revendications des trans sont telles que les instances judiciaires sont saisies sur divers sujets et que les règlements de compétitions sportives ou sociétales sont amenés à évoluer.
Ainsi en septembre dernier, un tribunal britannique a jugé non recevable le recours d’une association de trans qui se plaignaient de ne pouvoir accéder aux toilettes publiques ( distinctement prévues pour hommes ou femmes) et réclamant un espace réservé aux trans (pour cette catégorie, l’état civil dual est un carcan désuet !).
– De manière plus significative, des fédérations sportives (avec des épreuves distinctes pour les hommes et les femmes) ont été (ou sont) contraintes d’adopter des critères scientifiques élaborés pour éviter que des athlètes d’origine masculine, devenus trans puissent être affiliés à une section féminine.
Sur ce sujet, des progrès s’accomplissent au moyen de tests de niveau de testostérone car cela se mesure.
– Sur un plan plus bling bling, les règlements des concours de Miss doivent être revus depuis qu’une candidate transgenre a été élue première dauphine de miss Paris 2022.
On aura fait le tour de la théorie du genre quand un homme de naissance aura été élu Miss France et qu’une femme d’origine sera devenue champion olympique d’haltérophilie !
Tyché

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