Bien se loger à Bernay
Si le nombre d’habitants a baissé en 10 ans de 6 %, le nombre de logements est passé de 5670 à 6035 soit une augmentation de 6,5 %. Il n’y a donc pas de corrélation entre l’offre de logements et l’évolution du nombre d’habitants.
On dénombre 570 logements vacants : en augmentation de 20 % en 10 ans. Le pourcentage de logements vacants est de 10 % contre 8,2 % en France.
47 % des logements sont des appartements, de facto : les maisons : 53 %. A noter que les résidences secondaires ne représentent que 2 %.
Les grands logements de 4 pièces et plus, représentent à Bernay 50 % contre 70 % pour l’Eure.
Les logements d’une ou deux pièces représentent à Bernay 23 % contre 11 % dans l’Eure.
À Bernay, 56 % des logements sont occupés par des locataires (dont 24 % en HLM), contre 40 % au niveau national (dont 15% en HLM).
54 % des logements bernayens disposent d’un emplacement réservé pour l’automobile contre 66 % au niveau national.
Les quartiers et les hameaux disposent de nombreuses places de parking, en revanche en centre-ville le stationnement est réduit et réglementé, d’autant plus qu’il faut intégrer l’activité commerciale.
Précisons que 81 % des foyers français ont au moins une voiture, contre 73 % pour les Bernayens. L’automobile reste bien présente à Bernay.
Chiffre étonnant : un quart des logements seulement a plus de 80 ans (ce qui est comparable pour l’Eure). La reconstruction entre 1945 et 1971, a été plus nette à Bernay avec 28 % des logements (18 % pour l’Eure). Cette poussée de construction a continué entre 1972 et 1991 avec plus du tiers des logements bernayens.
Depuis 1992 : les nouvelles constructions se font plus rares avec 12 % des logements neufs contre 28 % pour l’Eure.
L’impression d’avoir une vieille ville, épargnée des bombardements de la dernière guerre, ne correspond pas à la réalité. Les constructions après guerre dans les quartiers du Stade et du Bourg-Le-Comte et dans les hameaux ont contribué à rajeunir le parc immobilier.
Les futurs logements devront produire plus d’énergie qu’ils n’en consommeront avec des plafonds plus bas et une ventilation double flux. Ils seront (efficacement) interconnectés. Avec une population vieillissante, l’accessibilité sera impérative (ascenseur). La mobilité sera plus orientée vers les pratiques douces et collectives sans pour autant oublier l’automobile.
Enfin, côté matériaux de construction, le développement durable se développera sur l’ensemble des logements.
Francis Viez